La composition de l'eau de mer varie en fonction des conditions géographiques et environnementales. Les propriétés physico-chimiques, telles que la salinité, la température et la présence de minéraux ou de polluants, influencent directement les procédés de dessalement. La salinité moyenne des océans est d'environ 35 g/L, mais peut varier, affectant le choix de la technologie de dessalement.
Les méthodes courantes incluent l'osmose inverse, qui utilise une membrane semi-perméable pour filtrer les ions, et la distillation, qui vaporise l'eau pour ensuite la condenser. Ces procédés nécessitent une prétraitement pour éliminer les impuretés et minimiser l'encrassement des équipements. Des paramètres comme la dureté de l'eau, la concentration en ions calcium et magnésium, influencent les besoins en traitement chimique.
Ainsi, bien que l'eau de mer puisse théoriquement être dessalée pour devenir potable, chaque source nécessite une évaluation spécifique pour adapter les procédés aux conditions locales. Ceci garantit une efficacité optimale et un coût énergétique maîtrisé, essentiel pour la viabilité économique et environnementale du projet de dessalement.
